VOYAGE EN MER ? Yvon se souvient.... c'était en 1961 !



Le 4 novembre 2014, le voilier "TRES HOMBRES" a accosté au port de Douarnenez. Il a embarqué des barriques du Château Lagarette pour "vivre" l'Atlantique et parcourir les Caraïbes, s'approcher des côtes brésiliennes, accoster à Belem, aller aux Canaries, aux Açores,  puis revenir vers l'Europe en juillet 2015. Il a passé l'Ecluse le 13 novembre, au petit matin, pour le grand large.
Pour Château Lagarette, après 9 mois sur l'Océan : Naissance de la Cuvée ATLANTIQUE !

Yvon se souvient... c'était il y a plus de 50 ans : 
 "Le 3 juillet 1961,  le "Saint-Vincent" quitte le port de Bordeaux pour la côte d'Afrique de l'Ouest avec tout au bout de la route le port de Lobito en Angola. Je suis à bord pour trois mois, en tant que pilotin,  une sorte de stage pré-professionnel auxquels peuvent avoir accès tous ceux qui prétendent ou envisagent de passer le concours d'entrée dans les écoles de la marine marchande. Ce que alors j'envisageais très sérieusement de faire.

Plus de 50 ans séparent ces deux moments maritimes.  Que d'histoires entre les deux. Des rêves,  de l'éveil, du bonheur, de  la tristesse, de la joie partagée. Une vie qui se déplie comme elle peut. La construction d’un « vivre pour soi et avec les autres, ou l’inverse» dans les interstices d'une histoire collective, pas toujours agréable à vivre, qui souvent nous malmène mais nous laisse aussi des espaces de liberté et de créativité.

Jusqu'en juillet  2015  suivre  le « TRES HOMBRES » dans son périple .
Escale après escale et  faire revivre à l’occasion de ce voyage mes imaginaires du Saint-Vincent. Imaginaires parce que quelquefois je ne sais plus où  se loge le réel le vrai , enfin celui qui se présente comme tel. 50 années de mémoire c’est beaucoup, des choses fortes  m’ont marqué  d’autres se sont quelque peu effacés il y a des instants inoubliables, imprimés en quelque sorte.
Certains dirait qu’ils font tâche. Leur adhérence s’impose . Ce sont des « aspirateurs » des « fixateurs » de mémoires.

Le 7 novembre au matin,  je suis dans le TGV,  Olympe m’appelle, pour me dire que nos barriques sont à bord. Elles ont été placées à tribord . Je me souviens de ma première cabine à bord du Saint-Vincent . Elle aussi se trouvait à tribord du navire.  C’est « bonne matière » pour le parallélisme que  je souhaite  déplier entre les deux voyages. Il y avait deux hublots dans cette cabine.
Une image s’installe. Prégnante, indécolable pour l’instant.
La tête hilare d’un « Crew men » passe par le hublot. Comment t’appelles tu ? I am Napoléon . Ce Napoléon là est devenu mon ami ".
à suivre.....


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