VITICULTURE RENCONTRE POSITIVE, DEBATS INTERESSANTS, ET DEGUSTATION "CLARET"


Quelle viticulture pour demain en Gironde, et dans notre grande région du Sud-Ouest ?
Tel était le thème général et générique de notre rencontre du 17 juin 2016 au Château Lagarette à l’invitation d’Anne-Laure Fabre-Nadler, Conseillère départementale du Canton de Créon et de Noël Mamère,Député maire de Bègles
Vaste sujet au contour flou mais aux ambitions majeures pour le devenir de la nouvelle grande région, Aquitaine, Poitou-Charentes et Limousin, porteuse de grandes appellations d’origine contrôlée.

Cela se dit aujourd’hui en termes d’entreprises, d’emplois ou de parts de marché plus que conséquentes mais cela se dit aussi et surtout en termes de clients, de partenaires et d’amis. Car ce sont les amis, les réseaux amicaux, les réseaux sensibles qui demain feront le marché.
Ce sont ceux qui aiment, ceux qui comprennent, ceux qui apprécient, qui construiront le marché des vins de demain.  Il faut donc de bons produits mais aussi des Ressources (données écrites, images, vidéos), pour faire comprendre comment ce produit arrive à sa pleine expression. Et cet accompagnement numérique n’est pas à confondre avec la publicité ou la « réclame » de ces dernières décennies. Il s’agit cette fois, d’être sincère et de dire vraiment ce que sont les choses pour aider à choisir et accompagner nos proches et amis, dans  leur parcours appréciation/dégustation.

A la Table ronde du Château Lagarette :
Anne-Laure FABRE- NADLER, Conseillère départementale du Canton de Créon, Noël MAMERE, Député Maire de Bégles, Dominique TECHER de la Confédération Paysanne, Nicolas DESPAGNE et Yvon MINVIELLE viticulteurs en biodynamie, Valérie MURAT qui poursuit le combat judiciaire de son père décédé pour être reconnu victime de l’industrie chimique. 
Dans la salle, les participants étaient très nombreux. Le débat a porté sur les derniers événements concernant les épandages, le produit phytosanitaire et leurs conséquences sur les populations faibles, jeunes et anciennes, mais aussi sur les populations non faibles, parce que diffuser des produits toxiques nous concerne tous, malades ou non-malades, jeunes ou vieux. Ces pratiques sont inacceptables. Tout cela doit changer. Les modes de production, les manières de faire et d’accompagner la vigne doivent être profondément refondés.

L’exemple de ce que l’on peut faire fut manifeste lors de la dégustation finale de nos vins et de ceux de Nicolas Despagne.
Notre nouveau vin, Le Claret de Lagarette, est un bel exemple de vin sans sulfite et sans résidus de pesticides (analyses à l’appui). C’est un vin enraciné dans notre histoire, dans nos traditions ; c’était l’un des vins courant au XVème siècle ; c’est aussi un vin moderne, plaisant, expressif, qui se donne à savourer avec bonheur dans les jeux de convivialité qui aujourd’hui, sont les nôtres.
Un vin comme Le Claret de Lagarette nous dit quelque chose sur notre rapport à la nature lors de notre passage en ce monde.
Yvon Minvielle 20 juin 2016

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