Vendanges 2008 à Lagarette !

Le moment de la vendange est un moment fort, où la « terre-mère-nourricière » et « l’homo-sapiens » entre en communion. En cet instant, la terre nous donne ce, que nous avons produit avec elle...


Les raisins de Lagarette, quelle découverte pour Gabrielle !

Vendanges 2008 : moments sublimes et délicats...

Moments sublimes parce que comme toutes « moissons », le moment de la vendange est un moment fort, où la « terre-mère-nourricière » et « l’homo-sapiens » entrent en communion. En cet instant, la terre nous donne ce, que nous avons produit avec elle, toute au long de l’année. L’un avec l’autre et non pas l’un à côté de l’autre.

Moments délicats parce que cette année le fruit de la vigne a subi bien des agressions : gel, grêle, mildiou même. Chaque cépage s’est défendu à sa manière vaillamment mais toujours avec notre aide. Ainsi, chez nous à Lagarette, le merlot et le malbec ont quelque peu souffert, alors que le cabernet-franc, magnifique, généreux, abondant, a comblé tous les vendangeurs par son expressivité.


Images, odeurs, saveurs...

Accrochées à ces vendanges 2008, des images, des odeurs, des saveurs se combinent entre elles et s’assemblent.

Images. Magnifiques journées de septembre : lumière du matin, qualité de l’air, pureté du ciel bleu, sonorités légèrement étouffées, chaleur de l’après-midi, douceur des soirées… Et bonheur, mille petits bonheurs partagés que nul n’oubliera.

Saveurs et toucher. Cabernet-franc magnifique, grappes saines, denses, douces à caresser, agréables à couper, se logeant sans peine côte à côte, dessus, dessous, dans les paniers des vendangeurs. Bonheur simple de la vendange, cris, chants, jeux. Souvenir : l’un d’entre eux courant dans le rang pour vider au plus vite son baillot dans la baste de réception, posée au bout du rang de vignes, puis reparti aussi vite reprendre sa place et couper, couper… Une sorte de lémurien.

Des bruits et des sons. Le matin, la cloche du château qui rassemble, puis celle de l’église qui se fait entendre chaque heure. Bruits lointains de la vallée, chants et cris joyeux des vendangeurs dans la vigne. Dans le cuvier, ronronnement bruyant mais régulier du fouloir égrappoir.

Odeur des fruits de la vigne, des fruits coupés, des fruits travaillés qui remplissent nos narines. Qualité des premiers jus que notre palais apprécie. Plaisir de l’œil qui saisit la finesse et la précision des gestes d’Olympe, qui surveille la qualité des grappes, observe et mesure, intervient s’il le faut, place la levure naturelle de Lagarette au bon moment, accompagne de tout son savoir-faire, les premiers temps du processus de fermentation.


Sous les tilleuls face à la vallée de la Garonne...

Images heureuses de la longue table des repas du midi sous les tilleuls face à la vallée de la Garonne. Visages penchés, éclairés, quelquefois dans l’ombre, toujours souriants, heureux d’être ensemble pour cette fête annuelle, unique et profondément humaine.

Commentaires

Anonyme a dit…
merci pour ces vendanges sympatiques et familliales ..........qui sont toujours aussi joyeuses !!!!

amicalement ,

isabelle (la cuisinière)
Anonyme a dit…
je recherche les paroles d une chanson ancienne dont une phrase disait et le vin coulait du préssoir merci de bien vouloir me répondre dans le cas ou vous possèderiez un réponse salutations distinguées

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