La bataille des "vins bio" propres est engagée ! Rencontre du 3ième type !
Le Grand Débat : L'avenir de la viticulture bordelaise et les pesticides ! |
Émergence d’une troisième voie en viticulture.
Lors d’une conférence organisée par France Bleue
Gironde le vendredi 27 avril à
18h30, dans les locaux de la Maison Mollat à Bordeaux, nous avons eu la très
grande surprise de voir émerger en conclusion, dans les propos de Monsieur
Bernard FARGES Vice-Président du CIVB,
l’idée d’une troisième voie en viticulture :
« Demain, nous dit il, ne
sera ni bio ni conventionnel. Nous serons
dans la modernité ! » :
- Celle qui rejette
les pesticides les plus dangereux et si possible la totalité des
pesticides,
- Celle qui utilise les nouvelles technologies,
- Celle qui se nourrit de la science et de ses bienfaits,
- Celle qui s’adapte à la demande des consommateurs.
Quatre points importants dont il nous faut bien mesurer la portée
Comment faut-il comprendre cet énoncé «
une troisième voie en viticulture ». De quoi s’agit-il ? N’oublions pas que
nous sommes dans l’univers du verbe des mots, et de la guerre idéologique que
conduisent les vignerons conventionnels contre les formes développées par les viticulteurs bio.
La guerre des mots prend aujourd’hui un sens
important. Sens entendu ici comme
destination . Après le
raisonné, l’intégré, puis l’environnemental
vient la troisième voie. La pratique de la catégorisation «
ajustée » fait partie de la guerre idéologique.
Les mots que j’utilise doivent englober ceux de mes adversaires, et si possible les rendre inopérants. Il existe néanmoins un vrai problème, cette pratique discursive et discourante me fait oublier le réel du social. Qui ne se laisse pas réduire ni séduire par des catégories, des mots, bien ficelés.
Et c’est
cela que nous vivons !
La demande
sociale de « bio et de propre »
est énorme
Les
puissants tentent de la capter et de la canaliser. (c.f la grande distribution
).
Mais c’est oublier que :
Cette demande sociale lie "le
bio avec le local et la signature".
Je veux
connaître les manières de faire de celui qui me fait boire son vin, qui me le
propose à la dégustation.
Cette
demande sociale est massive. Elle existe, et hélas, pour eux elle sera difficile à détourner vers
les produits « insaisissables » et non réels » de la troisième voie en viticulture .
Alors de
quoi s’agit-il vraiment ?
D’une troisième voie en
viticulture ou d’une rencontre de troisième type avec des vins qui n’existent
pas.
Mais, que
certains voudraient fabriquer pour
empêcher les bio de prendre la place que souhaitent leur attribuer les
consommateurs , sensibles au propre et au vrai.
Ce qu ils veulent, c’est protéger leur patrimoine ainsi que leurs stock
de vins conventionnels dont la valeur ne peut que décroître voire s’effondrer…
yvonminvielle.thesee@orange.fr 28 avril 2018
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