Résidus de pesticides dans le vin ?
Enfin le débat est ouvert ! Et il est loin d’être clos car la question est aujourd’hui une question sensible. Dans l’épaisseur du silence sur les pesticides contenus dans un verre de vin, c’est important !
Le vin serait, selon certains, contaminé, chargé de pesticides. C’est une vrai/fausse nouvelle. Nous savons tous que les vins conventionnels, utilisent des produits dits « d’accompagnement », aussi bien pour « protéger » le pied de vigne et ses raisins, que pour favoriser couleurs, odeurs, saveurs (!) du vin se construisant.
L’étude
Les associations du Pesticides Action Network Europe (PAN-Europe) et le MDRGF (Mouvement pour le droit et le respect des générations futures) pour la France, ont réalisé une campagne d’analyses sur des vins d’Europe et du monde entier. Les conclusions de cette ensemble d’études font ressortir que sur les 40 bouteilles de vins rouges analysées en provenance de différents pays européens, dont la France, tous les vins dits conventionnels étaient chargés de pesticides et seuls cinq des six vins issus de l’agriculture biologique conduit à l’analyse ne présentait aucune traces de pesticides. Le problème est que parmi les résidus trouvés dans les vins conventionnels, de nombreuses molécules sont des cancérigènes possibles ou probables, des toxiques du développement ou de la reproduction, des perturbateurs endocriniens ou encore des neuro-toxiques.
Les réactions
Elles ne se sont pas fait attendre. Elles sont assez vives, portées par différentes organisations de producteurs, très certainement de gros producteurs ou d’intérêts nationaux tels que l’IFV (Institut français de la vigne et du vin), l’OIV (Organisation internationale de la vigne et du vin) ou encore COPA-COGECA (Comité des organisations professionnelles agricoles - Comité général de la coopération agricole de l’Union européenne).
Notre intérêt se porte sur le statut et la qualité des arguments produits par les contradicteurs :
- 1er argument : « Les traces retrouvées dans les vins conventionnels ou autres sont des traces de produits autorisés ».
Sous-entendu : ce que vous dénoncez messieurs de PAN-Europe est par ailleurs autorisé par la puissance publique et les différentes instances publiques européennes.
- 2ème argument : « Les teneurs en pesticides décelées par PAN-EUROPE sont inférieures à celles décelées par des études antérieures, réalisées par l’Institut français de la vigne et du vin et par le ministère de l’Agriculture ».
Sous-entendu : Vos propos n’ont pas grandes valeurs. Nous sommes allés plus loin que vous. Nous avons décelé des charges supérieures lors de travaux qui, eux, ont une valeur scientifique plus importante que vos conclusions parce que appuyées par des instances publiques (laboratoires de recherche publique ou autres).
- 3ème argument : « la vrai question, c’est la question des LMR (Limites Maximales de Résidus). Là est la vrai question, et pour l’instant, ces limites maximales ne sont pas fixées. Donc que peut-on dire ? »
Sous-entendu : Vous avez pris comme référent en charge de pesticides, l’eau potable. Il va de soi que ce référent ne convient pas et qu’en conséquence vos inférences et vos conclusions n’ont guère de valeur.
- 4ème argument : celui-là est sans rapport avec l’analyse scientifique. « Cette étude ne peut que déclencher des craintes chez les consommateurs. C’est une étude irresponsable ».
Sous-entendu : Portée par des irresponsables.
On le voit le débat risque d’être tendu, houleux. Tous les coups seront permis pour essayer d’invalider les propos de l’adversaire. Pour notre part, nous pensons que la brèche est ouverte, dans l’épaisseur du silence sur les pesticides contenus dans le vin, et que c’est important. Cette brèche devrait nous permettre d’afficher, à terme, la teneur en pesticides de nos vins. Après tout c’est la seule posture qui compte. On verra bien comment se comporteront alors ceux qui cherchent appui, pour dissimuler la réalité des faits, auprès d’instances prétendument scientifiques.
Le vin serait, selon certains, contaminé, chargé de pesticides. C’est une vrai/fausse nouvelle. Nous savons tous que les vins conventionnels, utilisent des produits dits « d’accompagnement », aussi bien pour « protéger » le pied de vigne et ses raisins, que pour favoriser couleurs, odeurs, saveurs (!) du vin se construisant.
L’étude
Les associations du Pesticides Action Network Europe (PAN-Europe) et le MDRGF (Mouvement pour le droit et le respect des générations futures) pour la France, ont réalisé une campagne d’analyses sur des vins d’Europe et du monde entier. Les conclusions de cette ensemble d’études font ressortir que sur les 40 bouteilles de vins rouges analysées en provenance de différents pays européens, dont la France, tous les vins dits conventionnels étaient chargés de pesticides et seuls cinq des six vins issus de l’agriculture biologique conduit à l’analyse ne présentait aucune traces de pesticides. Le problème est que parmi les résidus trouvés dans les vins conventionnels, de nombreuses molécules sont des cancérigènes possibles ou probables, des toxiques du développement ou de la reproduction, des perturbateurs endocriniens ou encore des neuro-toxiques.
Les réactions
Elles ne se sont pas fait attendre. Elles sont assez vives, portées par différentes organisations de producteurs, très certainement de gros producteurs ou d’intérêts nationaux tels que l’IFV (Institut français de la vigne et du vin), l’OIV (Organisation internationale de la vigne et du vin) ou encore COPA-COGECA (Comité des organisations professionnelles agricoles - Comité général de la coopération agricole de l’Union européenne).
Notre intérêt se porte sur le statut et la qualité des arguments produits par les contradicteurs :
- 1er argument : « Les traces retrouvées dans les vins conventionnels ou autres sont des traces de produits autorisés ».
Sous-entendu : ce que vous dénoncez messieurs de PAN-Europe est par ailleurs autorisé par la puissance publique et les différentes instances publiques européennes.
- 2ème argument : « Les teneurs en pesticides décelées par PAN-EUROPE sont inférieures à celles décelées par des études antérieures, réalisées par l’Institut français de la vigne et du vin et par le ministère de l’Agriculture ».
Sous-entendu : Vos propos n’ont pas grandes valeurs. Nous sommes allés plus loin que vous. Nous avons décelé des charges supérieures lors de travaux qui, eux, ont une valeur scientifique plus importante que vos conclusions parce que appuyées par des instances publiques (laboratoires de recherche publique ou autres).
- 3ème argument : « la vrai question, c’est la question des LMR (Limites Maximales de Résidus). Là est la vrai question, et pour l’instant, ces limites maximales ne sont pas fixées. Donc que peut-on dire ? »
Sous-entendu : Vous avez pris comme référent en charge de pesticides, l’eau potable. Il va de soi que ce référent ne convient pas et qu’en conséquence vos inférences et vos conclusions n’ont guère de valeur.
- 4ème argument : celui-là est sans rapport avec l’analyse scientifique. « Cette étude ne peut que déclencher des craintes chez les consommateurs. C’est une étude irresponsable ».
Sous-entendu : Portée par des irresponsables.
On le voit le débat risque d’être tendu, houleux. Tous les coups seront permis pour essayer d’invalider les propos de l’adversaire. Pour notre part, nous pensons que la brèche est ouverte, dans l’épaisseur du silence sur les pesticides contenus dans le vin, et que c’est important. Cette brèche devrait nous permettre d’afficher, à terme, la teneur en pesticides de nos vins. Après tout c’est la seule posture qui compte. On verra bien comment se comporteront alors ceux qui cherchent appui, pour dissimuler la réalité des faits, auprès d’instances prétendument scientifiques.
Commentaires
Qu'ont elles à craindre ou à cacher?
J'en ai parlé sur mon blog http://hlalau.skynetblogs.be/post/5712323/attention-aux-pesticides-2
Bon vent à votre blog très pertinent