Vu à la télé : la prêle et l'ortie
Dans l'émission d'envoyé spécial "La vie sans toxiques" le 12 avril 2007 sur France 2, le Château LAGARETTE était bien présent. Surprise ! Le réalisateur Luc Bazizin a notamment retenu nos commentaires sur les tisanes d'orties et de prêles. Retours et précisions...
Pour faire un vin de qualité, il faut tout d’abord aimer ses pieds (de vigne). Aimer veut dire ici (comme toujours) écouter, respecter, rechercher équilibre et harmonie ; sûrement pas camisoler, systémiser, prévenir, protéger jusqu’à étouffer… La première série d’actes accompagne la vie ; la deuxième tue. Tout être vivant est de lui-même et par lui-même en capacité de croître, de devenir, de s’accomplir dans son habitat naturel. Si vous voulez aider cet accomplissement, il importe d’avoir présentes à l’esprit quelques idées simples : accompagner en l’aidant à mieux utiliser les ressources de son habitat, favoriser les défenses naturelles, accompagner au bon moment, limiter et maîtriser nos interventions.
Tout cela, nous l'avons expérimenté en 2003 au Château Lagarette. Dès lors, après des résultats probants (disparition des symptômes de maladies, comme l'excoriose et l'esca) nous avons généralisé cette méthode.
Nous avons utilisé, sous forme de « tisane » (macération puis pulvérisation), deux plantes qui font partie des environnements ordinaires de la vigne : l’ortie et la prêle. L’ortie renforce les défenses naturelles de la plante. Elle favorise la croissance, c’est une sorte de stimulant (un bio-stimulant) qui permet entre autre de soigner les carences foliaires. La prêle, elle, riche en silice, protège des maladies et des ravageurs. Elle accompagne la plante dans sa lutte contre les maladies cryptogamiques (champignons de type mildiou, odium), elle l’aide à bâtir des défenses contre les ravageurs (pucerons, acariens). Une « protection » qu’il faut savoir mobiliser au bon moment, si possible avant la fleur pour que la plante puisse se construire au mieux, si possible après la fleur pour accompagner le fruit dans son processus de croissance. Ajoutons, pulvérisation le matin pour les fertilisants, le soir pour les pesticides. Voilà un réglage simple des interventions, mais un réglage efficace.
Mais pour que toutes ces interventions soient efficaces, il faut disposer de deux entrées simples établies : la carte des pieds du domaine (pied à pied) et la carte des carences. Ces deux supports nous aident à adapter nos interventions. Il ne suffit pas d’arroser les pieds à grands coups de tisane, il faut savoir doser, comme dans tout acte professionnel.
Olympe Minvielle
Pour faire un vin de qualité, il faut tout d’abord aimer ses pieds (de vigne). Aimer veut dire ici (comme toujours) écouter, respecter, rechercher équilibre et harmonie ; sûrement pas camisoler, systémiser, prévenir, protéger jusqu’à étouffer… La première série d’actes accompagne la vie ; la deuxième tue. Tout être vivant est de lui-même et par lui-même en capacité de croître, de devenir, de s’accomplir dans son habitat naturel. Si vous voulez aider cet accomplissement, il importe d’avoir présentes à l’esprit quelques idées simples : accompagner en l’aidant à mieux utiliser les ressources de son habitat, favoriser les défenses naturelles, accompagner au bon moment, limiter et maîtriser nos interventions.
Tout cela, nous l'avons expérimenté en 2003 au Château Lagarette. Dès lors, après des résultats probants (disparition des symptômes de maladies, comme l'excoriose et l'esca) nous avons généralisé cette méthode.
Nous avons utilisé, sous forme de « tisane » (macération puis pulvérisation), deux plantes qui font partie des environnements ordinaires de la vigne : l’ortie et la prêle. L’ortie renforce les défenses naturelles de la plante. Elle favorise la croissance, c’est une sorte de stimulant (un bio-stimulant) qui permet entre autre de soigner les carences foliaires. La prêle, elle, riche en silice, protège des maladies et des ravageurs. Elle accompagne la plante dans sa lutte contre les maladies cryptogamiques (champignons de type mildiou, odium), elle l’aide à bâtir des défenses contre les ravageurs (pucerons, acariens). Une « protection » qu’il faut savoir mobiliser au bon moment, si possible avant la fleur pour que la plante puisse se construire au mieux, si possible après la fleur pour accompagner le fruit dans son processus de croissance. Ajoutons, pulvérisation le matin pour les fertilisants, le soir pour les pesticides. Voilà un réglage simple des interventions, mais un réglage efficace.
Mais pour que toutes ces interventions soient efficaces, il faut disposer de deux entrées simples établies : la carte des pieds du domaine (pied à pied) et la carte des carences. Ces deux supports nous aident à adapter nos interventions. Il ne suffit pas d’arroser les pieds à grands coups de tisane, il faut savoir doser, comme dans tout acte professionnel.
Olympe Minvielle
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